Agir pour le climat

En réduisant en valeur absolue les émissions de gaz à effet de serre (GES) et en s’adaptant au changement climatique afin de pérenniser nos activités. 

L’atténuation au changement climatique

L’atténuation vise à réduire notre empreinte carbone et à limiter nos impacts sur le climat. 

Cela passe par la maîtrise de nos consommations d’énergie, le développement des énergies renouvelables et la décarbonation progressive de nos activités.

Nous travaillons également avec nos partenaires, compagnies aériennes et prestataires, pour encourager l’usage de solutions plus propres et plus durables. 
La mobilité douce, la performance énergétique des bâtiments et l’optimisation des flux font partie de nos priorités. 

Nos engagements :

  • Atteindre le Net Zéro Emissions sur nos propres émissions (scope 1&2) en valeur absolue à horizon 2030, puis le maintenir. 
  • Atteindre le Net Zéro Emissions sur notre chaîne de valeur (scope 3) en valeur absolue à horizon 2050, puis le maintenir. 

 Afin de mener à bien ces engagements, les trois aéroports Azuréens sont engagés dans le programme volontaire Airport Carbon Accréditation.

Logo ACA Niveau 5

 

A ce jour, l’Aéroport de Cannes-Mandelieu et celui du Golfe de Saint-Tropez sont accrédités au niveau 4+ du programme et l’Aéroport de Nice Côte d’Azur est accrédité au niveau 5, le plus exigeant. 

     

Ces accréditations résultent d’actions concrètes

Véhicule électrique aéroport Nice
  • La transition vers une électricité 100 % renouvelable pour toutes ses installations. 
  • Le déploiement d’une flotte de véhicules électriques.
  • L’utilisation de biodiesel HVO 100 pour les groupes électrogènes (ANCA). 
  • L’optimisation des consommations énergétiques des infrastructures et équipements. 
  • La substitution des chaudières à gaz par des systèmes de géothermie et de récupération de chaleur fatale (boucle d’eau tempérée) ou encore des pompes à chaleur.      

 

Conformément à notre second engagement, les trois aéroports azuréens travaillent également sur la décarbonation de leur chaîne de valeur en s’appuyant sur les 4 piliers de décarbonation de l’Aérien :  

  • Le déploiement des Carburants d’Aviation Durables : Substituer le kérosène par des biocarburants aéronautiques réduisant l’impact carbone de 90% sur la totalité de leur cycle de vie, en conformité avec la règlementation européenne.  
  • L’anticipation de la rupture technologique : Déployer des infrastructures adaptées à la transition énergétique des aéronefs (hydrogène et électrique). 
  • Le renouvellement des flottes : Bénéficier des avancées technologiques sur la conception des aéronefs. (mise en service d’aéronefs moins énergivores et plus efficients). 
  • L’optimisation des opérations : Collaborer avec les autorités sur l’optimisation des trajectoires, la descente continue ou encore l’amélioration du temps de roulage. 

Ces piliers de décarbonation de l’aérien sont complétés par des actions non-aéronautiques telles que le développement des transports en commun et des bornes de recharge électriques pour décarboner les accès aéroportuaires ou encore le déploiement de politique d’achats responsables incluant l’enjeu de décarbonation. 

Politique de décarbonation

 

Agir pour le climat ne se limite pas à réduire les émissions. Nous devons aussi nous adapter aux évolutions déjà en cours.

 

L’adaptation au changement climatique

 Les aéroports sont particulièrement exposés aux vagues de chaleur, aux épisodes de pluie intense, aux inondations, à l’élévation du niveau de la mer et aux feux de forêts pour certaines plateformes. 

Nous renforçons nos infrastructures pour qu’elles restent sûres, résilientes et opérationnelles face à ces risques. 
La gestion de l’eau, la végétalisation des espaces, la surveillance météorologique, la maintenance des infrastructures et la conception durable des installations sont au cœur de cette stratégie. 

Afin de réduire la vulnérabilité de nos plateformes et d’assurer leur résilience, les trois aéroports azuréens possèdent leur propre plan d’adaptation au changement climatique à horizon 2050, alignés avec les scénarios français (TRACC), qui prévoient une augmentation des températures moyennes de 2°C en 2030, 2,7° en 2050 et 4° en 2100 par rapport à l'ère préindustrielle.

Le climat est l’affaire de tous, et c’est ensemble que nous construirons un aéroport plus sobre, plus résilient et plus respectueux de l’environnement. 

Questions fréquemment posées

  • Les émissions des avions sont-elles comptabilisées dans le Bilan Carbone de l’aéroport ?

    Afin de mesurer son impact carbone, l’aéroport réalise son Bilan Carbone. Ce bilan est réparti en trois périmètres, appelés « Scope » :

    • Scope 1 : Les émissions directes de gaz à effet de serre (GES) provenant des sources détenues et/ou contrôlées par l'aéroport qui permettent de faire fonctionner les infrastructures, les composants aéroportuaires et les équipements. Par exemple, les émissions provenant de la combustion de carburant fossile dans des chaudières, des groupes électrogènes, des véhicules d’entretien, ou des processus détenus et/ou contrôlés par l'aéroport, tels que les produits dégivrants, les gaz frigorigènes, etc.
    • Scope 2 : Les émissions indirectes de GES résultant de la production d'électricité, de chaleur ou de froid achetés et consommés par l'aéroport, et non produites sur site. Les émissions du scope 2 sont émises physiquement dans l’installation où l'énergie achetée est produite. L’aéroport a souscrit à un contrat depuis 2015 qui garantie l’usage exclusif d’énergie renouvelable verte.
    • Scope 3 : Toutes les autres émissions indirectes dans la chaîne de valeur de l'exploitant de l’aéroport qui proviennent des sources non détenues et/ou contrôlées par l'entreprise (par exemple : les émissions liées aux avions durant le vol et le décollage/atterrissage, les émissions liées aux achats de services d’entretien ou de construction, les émissions liées aux sous-traitants ou encore les émissions liées à la gestion des déchets hors site). Ces sources peuvent être situées à l'intérieur ou à l'extérieur de l'aéroport. Ces émissions sont comptabilisés dans les scopes 1 et 2 des entreprises concernés (ex : le kérosène des avions dans le scope 1 des compagnies aériennes).

    Les émissions des avions sont donc bien comptabilisées dans le Bilan Carbone de l’aéroport, au titre du scope 3 (émissions indirectes de la chaîne de valeur).

  • Que signifie atteindre le « Net Zéro émissions » ?

    Le fait d’atteindre le « Net Zéro émissions » signifie que l’aéroport est conforme sur deux sujets. D’abord, l’aéroport doit réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) d’au moins 90% en valeur absolue par rapport à son année de référence (année à partir de laquelle l’aéroport a engagé sa démarche de réduction, à savoir 2010 pour Nice). Ensuite, les émissions résiduelles (soit au maximum 10% des émissions de l’année de référence) doivent être absorbées par des projets certifiés.

    L’aéroport de Nice est Net Zéro émissions depuis 2025 sur ses propres émissions (scopes 1 et 2) en avance par rapport à son ambition initiale de 2030, et s’engage à l’être sur l’ensemble de sa chaîne de valeur, avions inclus (scope 3), à horizon 2050.
    Remarque : L’objectif « Net Zéro émissions » est bien plus contraignant que l’objectif « Neutralité Carbone » qui n’impose aucune réduction minimale des émissions avant absorption ou compensation. Il faut toutefois faire attention au périmètre sur lequel porte l’engagement (scope 1, 2 et/ou 3 ; voir question #1).

  • Qu’impose l’accréditation ‘Airport Carbon Accreditation’ (AiCA) ?

    Le Groupe des Aéroports de la Côté d’Azur possède une accréditation du programme Airport Carbon Accreditation (AiCA) depuis 2010. A ce jour, les Aéroports de Cannes-Mandelieu et du Golfe de Saint-Tropez sont accrédités au niveau 4+ du programme et l’Aéroport de Nice Côte d’Azur est accrédité au niveau 5, le plus exigeant.

    Ainsi, les plateformes s’engagent notamment à atteindre le Net Zéro Emissions sur leurs propres émissions (scopes 1&2) et à développer des partenariats avec les sous-traitants, clients et fournisseurs visant à décarboner leurs activités.
    En sus, l’Aéroport de Nice - accrédité niveau 5 - vise l’atteinte et le maintien du Net Zéro Emissions à horizon 2050 sur la totalité de ses émissions de gaz à effet de serre (GES), y compris l’empreinte des avions (scope 3). Autrement dit, que l’ensemble des émissions générées par les passagers se rendant à l’aéroport, les partenaires et les avions en croisière soient réduites au maximum et que les émissions résiduelles soient absorbées.

  • Quel est le plan d’action de décarbonation pour les Aéroports de la Côte d’Azur ?

    Les Aéroports de la Côte d’Azur sont engagés dans des actions de décarbonation depuis de nombreuses années, par exemple :

    • La transition vers une électricité 100 % renouvelable pour toutes ses installations ;
    • Le déploiement d’une flotte de véhicules électriques, véhicules urbains côté ville et véhicules techniques côté piste ;
    • Le déploiement progressif de projets photovoltaïques sur les 3 plateformes pour renforcer son autoconsommation ;
    • L’optimisation des temps de roulage au décollage et à l’arrivée, et l’optimisation des trajectoires d’approche, sans paliers
    • L’utilisation de biodiesel (ex : HVO 100) pour les groupes électrogènes et des véhicules professionnels (ANCA) ;
    • L’optimisation des consommations énergétiques des infrastructures, bâtiments et équipements ;
    • La substitution des chaudières à gaz par des systèmes de géothermie et de récupération de chaleur fatale (boucle d’eau tempérée) ou encore des pompes à chaleur ;
    • L’installation d’un réseau électrique sur les passerelles et les parkings avions pour alimenter les moteurs auxiliaires des avions en électricité en escale.
      Conformément à notre second engagement, les trois aéroports azuréens travaillent également sur la décarbonation de leur chaîne de valeur en s’appuyant sur les 4 piliers de décarbonation de l’Aérien :
    • Le déploiement des Carburants d’Aviation Durables :
      Substituer le kérosène par des biocarburants aéronautiques réduisant l’impact carbone de 90% sur la totalité de leur cycle de vie, en conformité avec la règlementation européenne. La technologie est éprouvée et la législation européenne impose des seuils minimum et progressif d’incorporation de ce type de biocarburant jusqu’à atteindre 70% du total du carburant utilisé à horizon 2050.
    • L’anticipation de la rupture technologique :
      Déployer des infrastructures adaptées à la transition énergétique des aéronefs (motorisation et alimentation) autour de l’hydrogène et l’électrique.
    • Le renouvellement des flottes
      Bénéficier des avancées technologiques sur la conception des aéronefs (mise en service d’aéronefs moins énergivores et plus efficients).
    • L’optimisation des opérations
      Collaborer avec les autorités sur l’optimisation des trajectoires, la descente continue ou encore l’amélioration du temps de roulage.

    Ces piliers de décarbonation de l’aérien sont complétés par des actions non-aéronautiques telles que le développement et la promotion des transports en commun et des bornes de recharge électriques pour décarboner les accès aéroportuaires ou encore le déploiement de politique d’achats responsables incluant l’enjeu de décarbonation pour les fournisseurs.

  • Comment les émissions résiduelles sont-elles absorbées ?

    Les émissions résiduelles sont les émissions incompressibles d’un Bilan Carbone (soit au maximum 10% de l’empreinte de l’année de référence – cf. question 1).
    Nos émissions résiduelles sont aujourd’hui compensées ou absorbées par l’intermédiaires d’achats de crédits carbone certifiés, principalement sur des projets opérés en France.

    L’objectif est d’absorber à l’horizon 2030 la totalité des émissions de scope 1&2 par nos propres projets forestiers, sans avoir à acheter de crédits carbone. En collaboration avec l’ONF, les Aéroports de la Côte d’Azur finance depuis 2020 des projets de reboisement dans un rayon de 50km autour de ces 3 plateformes aéroportuaires.